top of page

CHAPITRE 18 : DÉBUT À MALBEC ORCHARDS

Après les kiwis, nous voici au milieu des pêches, prunes et pommes. Et bah ça change la vie ! Même si le travail reste le même, il est beaucoup moins fastidieux et fatiguant que pour les kiwis.


Alors nous faisons toujours du thinning. Si vous ne vous souvenez plus en quoi cela consiste, c'est retirer le superflu. Pour les kiwis, nous devions retirer les futurs plants en trop. Là, c'est le fruit lui-même que nous retirons directement. Par exemple, pour les pêches il faut laisser l'espace d'une main entre chaque fruit. Un peu plus compliqué quand on tombe sur des arbres bien garnis en feuilles et en fruits, car on a un peu de mal à s'y retrouver (les feuilles sont parfois très grandes) mais c'est vraiment plus facile que les kiwis.


Pour commencer, on travaille sur les arbres donc on ne passe plus notre journée la tête en l'air à essayer d'arracher des plants à 2 mètres de hauteur. L'avantage des arbres, c'est que les hauteurs varient tout le temps : on peut très bien être accroupis en-dessous des branches (pour les plus basses), ou être assis sur l'échelle pour atteindre les branches les plus hautes. Plus de douleurs dorsales, fini ! Ça nous tire un petit peu sur les bras en fin de journée, mais franchement c'est de la rigolade à côté des kiwis. Ensuite ce sont de véritables fruits, ce qui facilite énormément la tâche car leur taille est beaucoup plus grosse que celle des futurs kiwis qui étaient aussi gros que des petits pois. Et enfin, bien que cela reste un travail très répétitif, on ressent beaucoup moins la lassitude que pour les kiwis. Peut-être aussi que notre expérience précédente nous permet d'apprécier davantage cette nouvelle expérience.


Mais les avantages de notre nouveau travail ne s'arrêtent pas là, nous avons également retrouvé une stabilité et une vraie organisation. Quel bonheur ! En effet, notre rythme de travail est fixe, sur la base du lundi au vendredi de 7h30 à 16h (ou 8h/16h30) et possibilité de travailler le samedi en plus si nous voulons. En fait on peut faire des semaines de 48h, ce qui est une aubaine pour nous ! (par contre nous n'avons pas le droit de travailler plus de 8 heures par jour ni le dimanche). Même si 40h par semaine est plus que bien. Sachez qu'en seulement 2 semaines de travail ici, on a déjà gagné l'équivalent de notre mois de travail à la Riverlock Packhouse. Cela fait réfléchir... Donc maintenant nous travaillons tous les jours, à heures fixes. Plus de mauvaises surprises, ni de journées à moitié travaillées, ou encore de réveils incertains.


Voici comment se décomposent nos journées :

- 7h30 à 9h55 : travail

- 10h : pause de 10 minutes

- 10h10 à 12h25 : travail

- 12h30 à 13h : pause déjeuner de 30 minutes (seul moment de la journée non payé)

- 13h à 14h55 : travail

- 15h : pause de 10 minutes

- 15h10 à 16h : travail et fin de journée


Au niveau du déroulé, c'est quasiment la même chose qu'à la Riverlock Packhouse. Sauf qu'ici, ils respectent réellement nos temps de pauses car nous arrêtons 5 minutes avant, afin de commencer notre pause à l'heure prévue. Encore une fois, tout l'inverse des kiwis. Par exemple sur les 30 minutes de pause déjeuner, en réalité nous n'avions que 15-20 minutes pour manger, le temps de partir et de revenir. Autant dire à peine le temps de finir nos sandwichs ! Autre chose de très important, nous avons une grille horaires à remplir tous les jours et à rendre le lundi matin. Encore une preuve de leur sérieux, pas de mauvaise surprise, tout le monde sait où il en est dans ses heures. Voici un exemple de feuille ci-dessous :



Et bien évidemment, nos superviseurs sont vraiment très gentils. Ce ne sont pas des maoris, mais de véritables néo-zélandais. En plus tout est basé sur la confiance, donc terminé les superviseurs derrière notre dos toute la journée, fini d'attendre leur "top départ" pour partir en pause. Ici, on se gère seuls ! L'heure c'est l'heure, il est 12h25 ? On arrête, et on va manger !


Je pense que vous l'aurez compris, nous sommes très contents d'être ici et d'être partis d'Opotiki (même s'il n'y avait pas que des côtés négatifs). Mais il n'y a pas photo, on a vraiment gagné au change, que ce soit au niveau du logement, du travail, ou de la ville...


Pour terminer cet article, quelques photos de notre nouveau lieu de travail.


1) Les pêchiers sur lesquels nous travaillons actuellement (oui oui c'est bien Romain que vous apercevez sur son échelle)



2) Vue d'ensemble du verger



3) Après notre passage sur les arbres (oui, nous retirons énormément de fruits !)


bottom of page