Kia Ora guys !
Bientôt un mois que nous sommes arrivés à la Riverlock Packhouse et que nous avons commencé à travailler et à découvrir les joies des plantations de kiwis.
Après la première phase qui consistait à retirer tous les plants en trop, nous avons continué avec le « squeezing » puis le « bud thinning ». Pas de panique, nous allons vous expliquer tout cela !
1- Le squeezing
« Squeezer » signifie « pincer ». Lors de la phase du « squeezing », les plants ont déjà bien poussé, et certains montent jusqu’à 30-40 cms. Notre rôle est de repérer tous les grands plants qui poussent aux extrémités de chaque longue branche, et d’aller pincer les fleurs (appelées « asperges » car à ce stade là, elles ressemblent à des asperges vertes) afin de stopper leur croissance. Cela évitera que ce soit trop le bazar par la suite.
2- Le bud thinning
Chaque plant est doté de plusieurs « boules » (entendez par-là « futures fleurs », dont la taille est équivalente à celle d'un gros petit pois. C’est ce qui rend ce travail très fastidieux). Elles peuvent être peu nombreuses (4-6 par plants) et individuelles, ou à l’inverse, extrêmement nombreuses et plusieurs à la fois. Il arrive que certaines « boules/futures fleurs » soient 2 ou 3 collées sur une même tige. Sachant que chaque plant compte entre 3 et 6 tiges, cela varie. Cela fait donc un certain nombre de « boules/futures fleurs » par plant. Notre rôle : retirer toutes les « boules/futures fleurs » en trop. Mais attention, il y a 3 critères à respecter :
- ne s’occuper que des petits et moyens plants (une bonne galère car les plants ont tous des tailles aléatoires)
- le nombre de « boules/futures fleurs » doit être proportionnel au nombre de feuilles du plant (par exemple si le plant n’a que 4 feuilles, alors le nombre de « boules » restantes ne devra pas être supérieur à 4 ou 5)
- lorsqu’il y a 2 ou 3 « boules/futures fleurs » collées ensemble (comme expliqué ci-dessus), il faut conserver la plus importante et retirer les autres.
J’ai trouvé une photo sur laquelle vous pouvez apercevoir les fameuses « boules/futures fleurs » dont je vous parle :
Malheureusement, le travail n’était pas assez régulier à la Riverlock Packhouse : première semaine de 17h, seconde semaine de 18h, troisième semaine de 43h.. et ce, même s’il faisait beau. En effet, parfois nous ne travaillions que 2h par jour, voire pas du tout même s’il y avait un magnifique soleil. Nous avons donc décidé d’arrêter notre travail à la Riverlock Packhouse et tenter notre chance ailleurs : patate douce, fraises, pommes, poires, vignes, il y a de quoi faire... Malgré tout, ce fut une expérience positive et enrichissante. Nos superviseurs et nos colocataires étaient très sympas (NB : ça s’était un peu arrangé avec les allemands de notre Packhouse, certains étaient plus ouverts que d'autres. Mais de manière générale, il faut avouer que l'on sature : les allemands sont absolument partout. Nous ne croisons presque que des allemands tout juste sortis du lycée, hyper bruyants, irrespectueux, omniprésents… bref, vous l’aurez compris : nous les a-do-rons).
Pour clôturer cet article, et surtout notre aventure à la Riverlock Packhouse, voici quelques photos d’un atelier culinaire argentin. Notre colocataire argentine Sol nous avait préparé des empanadas farcies à la viande de boeuf (petit chausson garni avec une farce au hâché de boeuf, oignon, oeuf, olives vertes, paprika, chili), et nous l’avions aidée pour garnir les empanadas avec la farce avant de les enfourner. Bon appétit ! ;-)