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CHAPITRE 8 : BYE BYE TAURANGA, DIRECTION OPOTIKI !

Kia Ora guys !

Après cette petite absence, nous sommes de retour avec pas mal de nouveautés.

Comme vous le savez, nous nous étions arrêtés à Papamoa Beach, près de Tauranga, dans un camping. L’idée, c’était de trouver un job dans une Packhouse dans la région. Malheureusement tout était déjà complet, et nous avions contacté des personnes qui recrutaient sur Opotiki.

Après une bonne journée d’attente, bingo, des réponses positives à nos messages : recrutement toujours actif ! Du coup, on planifie des rendez vous histoire de s’informer davantage sur le job, et voir éventuellement le logement qui était proposé sur place. Comme Opotiki se trouve à plus d’1h45 de voiture, et que l’essence est relativement chère ici, on décide de déménager à Opotiki. afin de ne pas faire d’aller/retour inutile.


C’est parti, nouvelle ville = nouveau camping.


Encore une fois, camping pas cher à 10$ par personne/par jour. Bon, cette fois c’était vraiment un camping spartiate et complètement au milieu de la nature. C’est simple, on était entourés par la mer, les montagnes, l’herbe et les vaches. Pas d’accès internet. Pas d’éclairage dans le camping. Accès cuisine et sanitaires oui, mais pas de cuisine fermée contrairement à notre précédent camping (qui était finalement assez luxueux pour 10$ par personne/par jour = 2 cuisines fermées, accès wifi, ménage et entretien régulier… et croyez nous, quand vous faites du camping dans une voiture, c’est bien pratique et agréable d’avoir accès à une salle chauffée et fermée pour pouvoir manger quand il pleut à torrent. Oui parce que sinon ça ne serait pas drôle, on a eu un temps épouvantable pendant les quelques jours dans ce camping. Vous connaissez le diction « après la pluie, le beau temps ». Et beh en Nouvelle Zélande c’est plutôt « après la pluie, la pluie ».

Quand il pleut, c’est non-stop pendant minimum 24h, et ça continue sur 2-3 jours histoire de bien re-mouiller, sait on jamais. À cela, ajoutez un bon vent, histoire de tout se prendre dans la tronche. Le doux plaisir de se coucher avec le tam-tam des gouttes d’eau qui tombent sur le toit de la voiture, le bonheur de se réveiller avec cette même pluie le matin, et l’extrême joie d’avoir les pieds qui s’enfoncent dans l’herbe et dans la boue lorsqu’on met un pied dehors. Non mais à part ça, je vous rassure, tout s’est bien passé :-) ! J’ai juste essayé de vous mettre en conditions de temps pourri en Nouvelle Zélande et tout particulièrement quand on vit dans une voiture. Dernier point météorologique : oui nous sommes au printemps depuis plus d’un mois, et non ce n’est pas normal d’avoir autant de pluie. D’après les néo-zélandais, cette année, le temps n’est pas terrible. Par contre encore une fois, quand le beau temps est là, ça tape et crème solaire oblige !)

Bref, petite parenthèse terminée, revenons à nos moutons (expression tout à fait adaptée je trouve)


Le premier rendez-vous était prévu avec Charles à la Riverlock Packhouse, à 5 minutes en voiture du centre ville d’Opotiki. On arrive sur place, la Packhouse se trouve en plein milieu des champs et des vaches. Plusieurs maoris sont assis dehors, on leur explique que l’on a un rendez vous avec Charles à 15h. Ils nous dirigent vers l’office (= l’accueil), et on attend. Charles arrive, c’est un maori également. (NB : les maoris sont très typés : peaux mâtes, tatoués, très musclés voire gros, beaucoup de maoris sont en en surpoids dont beaucoup d’enfants ou adolescents).


Et bien le rendez-vous ne s’est pas du tout déroulé comme on l’imaginait. En fait, on était déjà embauchés ! Visiblement, le but de notre venue était juste de signer les papiers de pré-embauche et fournir tous les justificatifs nécessaires : numéro IRD (= numéro fiscal pour pouvoir travailler), passeport, compte bancaire néo-zélandais. En une vingtaine de minutes, nous voilà embauchés dans la Riverlock Packhouse pour un début la semaine prochaine ou celle d’après, payés 15,75$ de l’heure (en net) + 8% holiday pay + 1 à 2 jours de congés par semaine / 8 à 9 heures de travail par jour.


Charles nous propose ensuite de visiter le logement. Il s’agit de plusieurs bâtiments en pré-fabriqué type algeco : 3 pour les chambres (chambres 2 personnes), 1 pour la salle commune (cuisine, salon, machine à laver) et 1 pour les sanitaires (douches chaudes incluses) + wifi illimité, pour un total de 100$ par personne/par semaine. Un peu plus cher qu’en camping, mais carrément moins cher qu’en auberge de jeunesse. Puis après nos 2 semaines en camping, on avait envie de se poser un peu.


On se donne un jour de réflexion, puis on contacte Charles pour lui dire qu’on aimerait prendre une chambre. C'est bon, il nous réserve une chambre, on va pouvoir venir s'installer après notre dernière nuit au camping. Nouvelle aventure prévue à la Riverlock Packhouse, suite au prochain chapitre !


Pour terminer cet article, avez vous déjà vu un coq dans une station essence ? Maintenant oui ;-) Des bisous !


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