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CHAPITRE 1 : NOTRE ARRIVÉE À AUCKLAND !


Auckland city

Hello tout le monde !


Après bientôt 2 semaines à Auckland, il est à présent temps de vous raconter tout ce qu'il s'est passé depuis notre arrivée ici.


1- De Melbourne à l'auberge de jeunesse


Pour commencer dans la joie et la bonne humeur, nous avons failli rater notre dernier vol Melbourne > Auckland. On débarque à l'aéroport vers 6h du matin sachant que notre avion décollait à 7h. On se dépêche donc de passer les contrôles et de trouver notre salle d'embarquement. Pour ce dernier vol c'était la compagnie Qantas (une compagnie australienne opérée par Emirates). On check (*check = vérifier/contrôler) les panneaux d'affichage, pas très clairs, mais on finit par trouver notre vol, visiblement porte 12.


On arrive porte 12, et demandons confirmation à l'hôtesse présente : nous sommes bien à la bonne porte. On s'installe, et on attend, on attend, on attend... L'heure tourne, il est déjà plus de 6h55 et l'embarquement était sensé avoir déjà commencé. Tout d’un coup, un message au micro résonne dans tout l’aéroport. Romain capte le message et me dit « Mais ils viennent de nous appeler !!! C’est nous ! C'est porte 2 on s'est trompés !!! Go go go on va rater notre vol !!! " Et nous voilà en train de courir pour rattraper la porte 2 au plus vite car le décollage était quasi immédiat ! Avec la chance que j'ai, je me suis bien évidemment vautrée par terre en pleine course. Cela m'a valu de beaux bleus au genou, mais l'essentiel c'est qu'on ai pas raté notre vol ! Apparement on ne devait pas être les premiers à se faire avoir, car les agents d'escale nous ont rassuré sur le fait que ce n'était pas forcément très clair. Surtout que je vous laisse imaginer qu’entre la porte 12 et la porte 2, il y a quand même une bonne petite distance...


Après 3h30 de vol et plus de 29h de voyage, nous voilà enfin à Auckland ! Il fait très très beau et assez chaud, il est 14h. Les premiers contacts avec les néo-zélandais confirment leur réputation : ils sont adorables et vraiment "peace". Étonnement, malgré qu'on leur ai dit qu'on avait des médicaments, des cigarettes et du matériel de randonnée (chaussures par exemple), ils n'ont rien vérifié en détail. Ce fut donc bref. On sort de l’aéroport et nous prenons un bus pour rejoindre le centre d’Auckland. Pas donné donné, 18 dollars par personne. Arrivés dans le centre, on monte dans un taxi pour rejoindre l’auberge de jeunesse qui était à 5 minutes en voiture.


Une fois arrivés à l’auberge "Borders Beyond" , ce fut une grande lutte contre l'appel du sommeil pour ne pas se coucher à 15h. On décide donc de se balader en ville, d'aller retirer de l'argent pour payer notre semaine d'auberge, et de se poser quelque part pour dîner vite-fait. On découvre avec bonheur que toute la ville est constituée de pentes TRÈS raides : Auckland recense plus d'une cinquantaine de volcans. Au moins, on fait du sport ! On marche tellement qu’on a installé un podomètre sur nos portables pour mieux se rendre compte. Petite parenthèse : depuis qu'on est arrivés, on a fait plus de 230 000 pas. Pour vous faire une idée, on marche entre 1h30 et 3h30 par jour, et sportivement s'il vous plaît ! ;-)

Bon, fallait quand même pas pousser Mémé dans les orties non plus : on a tenu jusqu’à 20h30 et puis dodo, ENFIN ! Les quasi deux jours de voyage + le décalage horaire de 10h nous ont bien assommés. (NB : il y a 3 décalages horaires pour la Nouvelle Zélande : actuellement nous sommes encore en heure d’hiver +10h, en octobre ce sera +11h, et à partir de novembre jusqu’à mars ou avril ce sera +12h).


2- Les démarches administratives


Les jours suivants ont été consacrés aux démarches administratives. La première chose que l’on a faite, c’est aller chez Vodafone pour changer de forfait téléphonique. On a choisi Vodafone car leur forfait est flexible et ça, c’est un sacré avantage quand on sait que l’on va beaucoup bouger durant notre périple (forfait à 19 dollars/mois).


Ensuite, ce fut la croix et la bannière pour prendre un rendez vous à la banque et ouvrir nos comptes. Nous choisissons la ANZ BANK, qui était avantageuse car c’est une grande banque nationale également présente en Australie. Le problème, c’est que tous les plannings étaient déjà complets, mais on a réussi à obtenir un rendez vous le mercredi matin suivant à 10h.

Pour vous expliquer brièvement l’ouverture du compte bancaire, le plus long finalement c’est d’obtenir le rendez-vous. En plus, on avait pré-ouvert notre compte en France avant de partir donc il y a plein de paperasse que l’on a pas eu à remplir sur place. En gros le jour J, on va dans une petite salle et on s’installe autour d’une table avec d’autres personnes qui viennent ouvrir leur compte comme nous. C’était assez marrant car on avait l’impression de retourner en cours : un agent de la banque est arrivé, nous a distribué des papiers et a expliqué de A à Z comment tout fonctionnait. Cela a duré 15-20 minutes, puis d’autres agents sont venus nous chercher pour qu’on aille individuellement récupérer notre carte bancaire, signer un papier et vérifier que tout fonctionnait sur nos comptes. Voilà, en 30 minutes, c’était réglé !


3- Vroom vroom : l'achat d'une voiture


Après plusieurs recherches et comparaison de prix sur internet, nous nous rendons dans un garage situé à 10 minutes de l’auberge "Backpacker Car World" . On y est resté environ 2h, le temps de regarder plusieurs véhicules, de les vérifier, et d’en essayer une qui nous plaisait. C’était une Toyota, un break à 3 800 $NZD, incluant 6 mois de garantie, le WOF (Warantee Of Fitness) etc… On hésite à la prendre tout de suite, mais finalement, on se lance ! On s’était déjà fait une idée des tarifs donc ça nous paraissait correct : la voiture était bien, issue d’un garage, une Toyota, et sans trop de kilomètres (170 000 kms). Bref, une bonne affaire selon nous. Surtout que la saison d’été allait très très bientôt commencer avec la guerre des voitures et l’inflation des prix ! Et oui, car tous les backpackers comme nous cherchent leur voiture.


Nous signons le contrat, et donnons un déposit de 800 $NZD. C’était le samedi 2 septembre, et nous devions récupérer la voiture le mercredi suivant en payant le restant. Tout contents, nous en parlons à l’auberge : tout le monde est ravi pour nous et nous confirme que c’est un prix tout à fait correct pour ce type de véhicule. Super !


Cependant, un événement inattendu est venu assombrir notre situation. Le mardi après-midi (veille du jour J), nous étions tranquillement en train de discuter de notre voiture et du garage avec un allemand de l’auberge. David, le patron de l'auberge (qui revenait tout juste de vacances et que nous n’avions pas vu depuis notre arrivée soit bientôt 1 semaine) nous entend et s’exclame « Backpacker Car World ? Méfiez vous, ce sont des arnaqueurs ! ».

Imaginez notre stupéfaction : mais pourquoi ? Il nous explique que c’est une enseigne qui a très mauvaise réputation et qu’ils ont déjà changé de nom 4 fois. Beaucoup de backpackers ont eu de très mauvaises expériences avec eux : voiture qui lâche, moteur qui explose 1 semaine après l’achat, récits racontés sur internet et sur les sites consacrés au Pvtistes (*Pvtistes = personnes en Permis Vacances Travail comme nous). Il y a même eu un reportage tv les concernant !

Il nous met également en garde sur leurs tarifs soit-disant préférentiels, et sur la garantie de 6 mois qui ne marcherait que sur l’île du nord et que sur Auckland... Bref, si tout ce qu’il disait s’avérait vrai, nous étions dans une sacrée m***** ! Sachant qu'en plus, nous avions déjà payé 800 $NZD. Il nous explique alors qu’il faut qu’on exige un mechanical check (= contrôle technique) avant d’acheter complètement la voiture, et nous recommande un garage situé à 25 minutes à pied de l’auberge « CARTUNE ».


Nous vérifions sur internet, sur les forums etc, et malheureusement tout confirmait ses propos concernant la mauvaise réputation de "Backpacker Car World". On ne savait plus quoi faire, ce qui nous bloquait c’était les 800 $NZD déjà payés. Sans ça, on ne se serait même pas posé la question et aurait cherché ailleurs. Pour relativiser, on s'est dit que toutes leurs voitures ne pouvaient pas être mauvaises, et qu'il était possible que la notre soit très bien. On décide donc d’aller jusqu’au bout et de prendre la voiture.


Le lendemain matin, il est temps d’aller au garage. Nous nous installons dans leur bureau. Avant de régler la somme restante (plus de 3000 $NZD), on demande un dernier check sur la voiture.

Premier point négatif : la réaction du patron « Ok, pas de souci. Mais euh, un check, comment ça ? Pourquoi ? ».

Romain vérifie les extérieurs, ok. L’intérieur, ok. Jusqu’au moment où il démarre la voiture : le voyant du moteur s’allume sur le tableau de bord. On attend quelques minutes, il ne s’éteint pas. Inquiétant. Nous retournons au bureau, et expliquons au patron et à sa compagne que quelque chose ne va pas : le voyant du moteur est allumé. Immédiatement, le patron rétorque que c’est parce qu’on a pas démarré la voiture. Nous lui répondons que si. Il sort pour vérifier à son tour.

Deuxième point négatif : il ne prend même pas la peine de nous prévenir, et ayant constaté le problème, il part avec la voiture ! On ne sait ni où, ni pourquoi. Il revient 5-10 minutes plus tard, en ayant pris le temps de s’acheter un café (encore un point qui démontre le manque de professionnalisme) et s’exprime « Ne vous inquiétez pas, ce n’est rien de grave. Juste un problème électrique. On va faire un scan de la voiture, ça va prendre 2h, puis ce sera bon. On vous appelle quand c’est fini ok ? ».

Euh, nous restons perplexes. Nous lui disons alors qu'on aimerait faire un mechanical check dans un garage avant de l’acheter. Sa réponse ne se fait pas attendre : cela n’est pas possible tant que nous n’avons pas acheté la voiture. Nous lui demandons donc les justificatifs attestants que les mechanicals checks, WOF et autres contrôles techniques ont bien été effectués chez eux.

Troisième point négatif : « Quels papiers voulez vous exactement ? Vous savez, ici en Nouvelle Zélande, nous ne faisons pas ce genre de papiers, nous ne pouvons pas vous en donner ». Ahhhh….. de mieux en mieux ! Aucune preuve, aucune garantie du bon état de la voiture finalement ! Je vous laisse imaginer à quel point nous étions en train de nous décomposer.


De retour à l’auberge, c’était la catastrophe. Vraiment, c’était de pire en pire.

Avec ce que nous avait raconté le patron, ce que nous avions vérifié sur internet, ce qu’il venait de se passer le matin avec notre « future » voiture, ça sentait l’entourloupe à plein nez. On pèse le pour et le contre, et on en rediscute avec David. Il est fortement remonté contre ce garage, et nous dit de ne pas baisser les bras : si nous décidons de stopper l’achat, nous devons nous battre pour récupérer nos 800 $NZD.

D’ailleurs, ce n’est visiblement pas normal non plus d’avoir payé un déposit d’un tel montant selon lui. Arnaque, arnaque, arnaque….

Notre décisions était prise : on ne prendrait pas la voiture et on essaierai de récupérer notre déposit. Surtout qu’en relisant le contrat, il était bien spécifié que si le véhicule n’est pas même entre le jour du déposit et le jour de l’achat, nous sommes en droit de récupérer notre déposit.


Je ne vous cache pas qu’on avait une sacrée boule au ventre en retournant au garage. En fait, tout ce qu’on voulait, c’était se débarrasser de cette histoire et ne plus avoir à faire à eux. On ne se faisait pas d’illusion : on allait très probablement perdre nos 800 $NZD. On préférait largement perdre 800 $NZD plutôt que 3800 $NZD, sans compter les frais de réparations qu’il y aurait eu dans tous les cas…


Lorsque l'on se rend au garage, on tombe sur la femme du patron. On lui explique qu’on ne se sent plus rassurés vis-à-vis de la voiture avec ce qu’il s’est passé ce matin, qu’en plus ils n’ont pas de papier à nous donner comme garantie et surtout que nous ne voulons plus acheter la voiture. La femme nous baratine un discours bien rôdé, tente de nous faire changer d’avis. Quand on lui reparle du mechanical check, elle nous propose de le faire chez eux mais avec un garage qu’ils connaissent très bien et en qui ils ont confiance. Ahah, ils nous ont vraiment pris pour des pigeons jusqu’au bout !

Bien évidemment, on refuse. Le comble de l’ironie c’est qu’elle finit par nous dire « Je préfère que vous n’achetiez pas la voiture si vous ne vous sentez pas en confiance avec, car après c’est sûr que vous aurez un accident ». Oui oui. Dédouanez vous de toute responsabilité surtout. Bref, plus les minutes avançaient, plus on sentait que de toute façon on ne récupérerait pas notre déposit, et ce fut le cas. On s’est donc assis sur 800 $NZD, mais on a sûrement éviter une plus grande perte. On était soulagés !


Cette fois-ci, on retourne à l’auberge, libérés. Sauf que nous croisons de nouveau David, qui nous demande comment ça s’est passé. On lui explique, et il reste toujours autant indigné envers eux. Il insiste fortement pour que l’on récupère nos 800 $NZD. Il est prêt à les appeler lui même pour faire bouger les choses ! Il nous conseille de nous rendre à la « Justice of Peace » (un grand tribunal) dans le centre ville. D’après lui, nous pouvons récupérer cette somme.


Nous y allons, direction, Justice of Peace !


Après 15 minutes d’attente, la guichetière nous dit d'aller au guichet d’à côté. Nous refaisons la queue pendant 10 minutes. Après avoir raconté notre histoire une seconde fois, la femme du second guichet nous demande de patienter pendant qu’elle se renseigne.

Après 5-10 minutes d’attente, une autre femme à un 3ème guichet nous appelle. Nous racontons notre histoire pour la troisième fois. Celle-ci nous explique qu’elle ne peut rien faire pour notre cas et qu’on doit monter au 6ème étage et aller à un autre guichet. Très bien.

Nous montons au 6ème étage, cette fois-ci, c’est un homme au guichet. Et c’est reparti, 4ème fois que l’on raconte notre histoire ! Vous pensiez que cette fois c’était la bonne ? Nous aussi… que nenni ! Nous sommes envoyés dans un autre tribunal, au service "Vehicules Motors Despite..", un service spécialisé en véhicules. Sauf que pour y aller, il fallait carrément sortir de ce bâtiment pour aller dans un autre.

Une fois là bas, nous racontons notre histoire pour la 5ème fois (l’avantage c’est que plus on la racontait, plus elle était expliquée de manière fluide héhé). Là, la guichetière comprend notre situation et confirme que nous nous sommes bien fait voler 800 $NZD. Elle explique les diverses démarches qui s’offrent à nous pour récupérer notre argent. En gros, il fallait remplir des papiers, puis aller au tribunal et se confronter aux gérants du « Backpacker Car World ». Sauf que, clairement, nous n’avons ni le temps, ni l’argent. Si ça avait été 6000 $NZD on aurait sûrement poursuivi les démarches. Néanmoins, ça ne s’arrête pas là. Elle nous conseille de nous rendre au CAB = Citizen Advice Bureau.


Bien évidemment, le CAB n’était pas du tout au même endroit. On a même eu du mal à le trouver. En fait, il se situe au-sein même de la grande Library d'Auckland (*Library = bibliothèque).

Pour la 6ème fois, nous avons raconté notre fabuleuse histoire. Heureusement, ça a été plus constructif. On s'est retrouvés dans un bureau avec 2 néo-zélandais super sympas (entre 45 et 50 ans) et sommes restés une bonne demie-heure à discuter avec eux.

Ils nous ont confirmé qu’il fallait vraiment se méfier des garages en Nouvelle Zélande, et que malheureusement, on ne pourrait pas récupérer notre argent. Le seul moyen, c’était d’acheter la voiture, de conduire avec, d’avoir un problème, de la ramener au garage et d’en exiger une autre… Impossible !

De plus, en vérifiant notre « contrat » , ils nous ont précisé que la garantie des 6 mois soit-disant incluse dans le prix d’achat, était très mauvaise. Décidément, merci à David de nous avoir mis la puce à l’oreille…


Nous voilà repartis en quête d’une voiture !


David nous conseille de passer directement par d'autres backpackers comme nous (*backpackers = globe trotteur). Pour cela, il nous suffit de consulter régulièrement les annonces passées sur les groupes Facebook où nous sommes, tels que "Les français en Nouvelle Zélande".

Ce qui rend ces ventes plus sûres que les autres, c'est qu'entre backpackeurs, on veut se rendre service. Très peu de probabilité pour qu'il y ai de l'arnaque, c'est en quelque sorte de l'entraide. Les backpackeurs qui vendent leur voiture ont besoin de le faire rapidement avant de rentrer en France, et nous, nous avons besoin d'une voiture rapidement pour pouvoir commencer notre périple, tout simplement !


On se met alors à regarder activement toutes les annonces postées par les backpackers. Très rapidement, on repère une voiture qui nous plaît énormément : 3300 $NZD, Mitsubishi, plutôt spacieuse, lit aménagé+matériel de camping, self-contained (*self-contained = véhicule qui permet de dormir n'importe où car complètement aménagé), disponible immédiatement sur Auckland, WOF ok. Tout pour plaire, sauf peut être les 310 000 kms au compteur.

On contacte les propriéraires, un jeune couple de français comme nous. Ils sont dispos dès le lendemain et également dispo pour un mechanical check au garage "CARTUNE". Super !


Le lendemain, on rencontre Marie, la propriétaire du véhicule. On discute avec elle, très sympa. On parle de la voiture, on l'inspecte dans tous les sens : cette voiture nous intéresse énormément. On la laisse au garage, et revenons 2h plus tard une fois le mechanical check terminé.


Malheureusement, le verdict du garagiste est sans appel "This car is not a good car to buy" (= il ne faut pas acheter cette voiture). En fait, il a commencé son débrief en exprimant son étonnement quant au fait que cette voiture avait réussi à passer le Warantee Of Fitness (= WOF = ce n'est pas un contrôle technique, c'est plutôt une vérification de tout ce qui touche à la sécurité du véhicule). Il explique que le majeur souci vient du moteur et qu'il y a beaucoup trop de fumée. Cela est apparement une caractéristique des Mitsubishi qui sont vieilles et qui ont beaucoup de kilomètres (on a compris qu'à partir de 300 00 kms, il ne fallait plus compter sur ses voitures). Conclusion : si on achète cette voiture, on prend le risque qu'elle ne passe pas le prochain WOF dans 6 mois. Cela signifie que la voiture sera bonne pour la casse, et on pourra dire adieu à nos 3300 $NZD.

Vous devez sûrement vous demander comment la voiture a réussi à passer le WOF avec les autres propriétaires ? Simplement parce qu'ils sont allés dans un garage peu honnête. Décidément, personne n'est à l'abri.

Pas de chance encore une fois, cette voiture n'est pas pour nous, on est contraints de la refuser. Énorme déception des deux côtés...


Les recherches continuent !


On repère 3 autres voitures qui nous plaisent : toutes des Honda Odyssey, année 96-98, une de 209 000 kms, une seconde de 240 000 kms et une dernière de 178 000 kms.

Bon, je vais abréger le récit cette fois-ci ;-)

La première nous est passée sous le nez alors que nous étions dispos immédiatement pour la prendre. D'autres filles étaient prioritaires sur nous visiblement. Déçus, mais on ne lâche rien.

Heureusement, pour la seconde Honda Odyssey, on a eu du flair. Sur un coup de tête, on décide d'avancer le rendez vous. Coup de poker, la voiture est à nous !! Son prix : 2900 $NZD, 240 000 kms, lit aménagé+matériel de camping, WOF ok, mechanical check ok, boîte automatique bien sûr.

ENFIN ! Notre voiture !! Nous allons enfin pouvoir partir de l'auberge et partir d'Auckland !

Les photos de la voiture seront mises prochainement dans la catégorie " Photos ".

Moralité de cette histoire (pour l'achat d'une voiture) :

- ne pas aller dans un garage

- ne pas acheter à un kiwi (= un néo zélandais)

- ne pas aller dans un Car fair (= une foire)

- se renseigner sur un bon garage pour effectuer le mechanical check et autres réparations

- toujours vérifier dans quel garage les propriétaires précédents ont effectué leur WOF

- privilégier les pages Facebook pour suivre les ventes d'autres backpackers

On va s'arrêter ici pour cet article, suite au prochain épisode !

See you ! xoxo





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